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Fruits
Volume 59, Number 4, July-August 2004
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Page(s) | 291 - 299 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/fruits:2004028 | |
Published online | 15 October 2004 |
From the laboratory to the field: litter management for control of Botrytis cinerea in boysenberry gardens
1
HortResearch, PO Box 51, Lincoln, New Zealand
2
HortResearch, PO Box 220, Motueka, New Zealand
Corresponding author: mwalter@hortresearch.co.nz
Received:
4
September
2003
Accepted:
23
March
2004
Introduction. Litter on the ground is a primary source of Botrytis cinerea inoculum in boysenberry (Rubus hybrid) gardens. The effect of litter management on primary inoculum production, and flower and berry infections was determined. Materials and methods. A series of experiments ranging from laboratory to large-scale field evaluations were conducted in New Zealand during 1997-2002 to evaluate litter management options for control of B. cinerea. The laboratory trial investigated the effect of litter size (shredded vs. unshredded litter) and debris amendments on tissue degradation and B. cinerea colonization. The field trial (four sites) investigated the effect of litter amendments (compost, urea and fungicide) and piling litter on B. cinerea sporulation. In the 4-year commercial-scale study (three properties), the effect of litter treatment (piling, compost and microbial extracts/suspensions) on primary inoculum, flower and berry infections was assessed. Results and discussion. The laboratory trial showed that bark + sewage sludge compost amendment enhanced litter decomposition and reduced B. cinerea sporulation on infected tissue after 8 weeks. The field trial indicated that piling of shredded boysenberry debris was more important than litter amendments in reducing the amount of B. cinerea harbored within the litter. Commercial field-scale evaluation of litter management options verified that piling of shredded litter is the most important step in B. cinerea inoculum control from debris. It also showed that microbial litter amendments (compost, solutions or extracts) can be beneficial. While B. cinerea inoculum control also reduced the amount of flower infections, berry infections at harvest were not affected, indicating that other sources of B. cinerea inoculum contribute to berry infection post-flowering.
Résumé
Introduction. La litière du sol est une source primaire d’inoculum de Botrytis cinerea en vergers de mûriers (hybride de Rubus). L’effet de la gestion de la litière sur la production primaire d’inoculum et la contamination de fleurs et de baies a été évalué. Matériel et méthodes. Une série d’expérimentations menées du laboratoire au champ a été entreprise en Nouvelle-Zélande de 1997 à 2002 pour évaluer des possibilités de gestion de la litière pour le contrôle de Botrytis cinerea. Un essai en laboratoire a étudié l’effet de la dimension des résidus de taille (déchiquetés ou non) et de la modification des débris sur la dégradation des tissus et leur colonisation par Botrytis cinerea. Un essai en champ a étudié, sur quatre sites, l’effet de l’amendement de la litière (compost, urée, fongicide) et du tassement de la litière sur la sporulation de Botrytis cinerea. Une étude à l’échelle commerciale a été effectuée sur quatre ans chez trois cultivateurs pour évaluer l’effet du traitement de la litière (tassement, compost, extraits et/ou suspensions microbiens) sur l’inoculum primaire, et les infections de fleurs et de baies. Résultats et discussion. L’essai en laboratoire a montré qu’un amendement en compost de boue d’eaux usées + écorce a permis d’améliorer la décomposition de la litière et de réduire la sporulation de Botrytis cinerea sur les tissus infectés depuis 8 semaines. L’expérimentation en champ a indiqué que le tassement des débris de mûriers déchiquetés était plus efficace que des amendements de litière pour réduire la quantité de Botrytis cinerea hébergé dans la litière. L’étude à l’échelle commerciale des diverses possibilités de gestion de la litière a vérifié que le tassement de la litière déchiquetée était l’étape la plus importante du contrôle de Botrytis cinerea dans les débris. Elle a également prouvé que des amendements microbiens de la litière (compost, solutions ou extraits) pouvaient être salutaires. Alors que le contrôle de l’inoculum de Botrytis cinerea a permis de réduire également le taux d’infection des fleurs, l’infection des fruits à la récolte n’a pas été affectée. Cela indiquerait que d’autres sources d’inoculum de Botrytis cinerea contribueraient à l’infection des mûres après floraison.
Key words: New Zealand / Rubus / plant diseases / Botrytis cinerea / control methods / mulches / management / infection / flowers / fruits
Mots clés : Nouvelle-Zélande / Rubus / maladie des plantes / Botrytis cinerea / méthode de lutte / mulch / gestion / infection / fleur / fruits
© CIRAD, EDP Sciences