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Fruits
Volume 60, Number 3, May-June 2005
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Page(s) | 211 - 220 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/fruits:2005028 | |
Published online | 15 September 2005 |
Some endangered plants producing edible fruits and seeds in Southeastern Nigeria
Department of Forestry and Environmental Management, Michael Okpara University of Agriculture, Umudike, Abia State, Nigeria
Corresponding author: ago_dichi@yahoo.ca
Introduction. Although some of the non-formal food items consumed in Southeastern Nigeria are exotic, the indigenous products are becoming increasingly popular. There is also a growing interest among scientists in various disciplines to conduct research on nutritional, medicinal, industrial and other uses of the less studied and largely indigenous plants. Unlike the exotic fruits and seeds literature on the purely indigenous species is scanty. This paper is aimed at the documentation of some of the readily identified species producing fruits and seeds, which are considered to be endangered. Materials and methods. Selected plants producing edible fruits and seeds and considered to be endangered in Southeastern Nigeria were compiled in a list. Mature forms of the fruits and seeds were covered by means of color photographs and further categorized according to their families, growth habits, state of domestication, local names and methods of utilization. Results and discussion. Thirty plant species belonging to 19 families were recorded. The list includes 19 trees, 3 shrubs, 4 climbers and 2 rhizomatous monocots. About 27% of the species listed enjoy some degree of cultivation, while about 70% may still be found protected or wild. Up to 16% are still harvested only from the wild plants. The factors predisposing most of the species to extinction would be: loss of habitat due to deforestation and other forms of population pressure on the ecosystem; lack of interest in tree planting due to rather long gestation periods of existing genetic stock; increasing pressure and demand from few surviving stands; unsustainable harvesting methods. Conclusion. Ex situ conservation strategies, genetic and other tree improvement studies, encouragement of home garden and village forest settlement practices, and the introduction of incentives for tree planting are recommended strategies for conservation and sustainable production of the highly prized indigenous edible fruit and seeds in the area.
Résumé
Introduction. Bien que certaines plantes produisant des aliments non communs consommés dans le sud-est du Nigéria soient exotiques, les produits indigènes deviennent de plus en plus populaires. De plus, les scientifiques de diverses disciplines s’intéressent de plus en plus aux recherches sur les utilisations alimentaires, médicinales, industrielles et autres de plantes moins connues et, pour une grande part, indigènes. À la différence des fruits et des graines d’origine exotique, la littérature portant sur les espèces purement indigènes est pauvre. Cet article apporte des informations sur certaines espèces aisément identifiables, donnant des fruits et des graines consommés par les populations locales et considérées comme mises en danger. Matériel et méthodes. Des plantes à fruits et graines comestibles, considérées comme menacées au Nigéria, ont été listées. Des fruits et des graines mûrs ont été photographiés, puis classés par catégorie selon leurs familles, leur type de croissance, l’état de leur domestication, leurs noms vernaculaires et leur utilisation. Résultats et discussion. Trente espèces végétales réparties en 19 familles botaniques ont été répertoriées. La liste inclut 19 arbres, 3 arbustes, 4 plantes grimpantes et 2 plantes à rhizomes. Environ 27 % des espèces recensées bénéficient de certaines techniques de culture, alors qu’environ 70 % d’entre elles peuvent encore être trouvées protégées ou sauvages. Jusqu’à 16 % sont encore récoltées sur des plants sauvages. Les facteurs prédisposant la plupart des espèces à l’extinction seraient : la perte d’habitat due au déboisement et à d’autres formes de pression des populations sur l’écosystème ; le manque d’intérêt pour la plantation d’arbres, du fait de la lenteur de mise en route des actions génétiques existantes ; la pression et la demande croissantes de ces espèces issues d’un nombre restreint de sites où elles se maintiennent ; des méthodes de récolte non préconisées. Conclusion. Des stratégies de conservation ex situ, des études de génétiques, l’encouragement de pratiques pour l’établissement de jardins de case et de règlements d’exploitation de la forêt, ainsi que le lancement d’incitations pour la plantation d’arbres, sont des stratégies recommandées pour la conservation et la production durable de ces espèces fortement prisées dans la région d’étude.
Key words: Nigeria / endangered species / inventories / wild plants / domestication
Mots clés : Nigéria / espèce en danger / inventaire / plante sauvage / domestication
© CIRAD, EDP Sciences