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Fruits
Volume 61, Number 5, September-October 2006
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Page(s) | 321 - 332 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/fruits:2006031 | |
Published online | 19 October 2006 |
Biodiversity of fruit flies (Diptera, Tephritidae) in orchards in different agro-ecological zones of the Morogoro region, Tanzania
1
Department of Crop Science and Production, Sokoine University of Agriculture, Morogoro, Tanzania
2
Entomology Section, Royal Museum for Central Africa, Tervuren, Belgium
3
Pest Management Centre, Sokoine University of Agriculture, Morogoro, Tanzania
Corresponding author: marc.de.meyer@africamuseum
Received:
18
January
2006
Accepted:
4
April
2006
Introduction. Fruit flies (Diptera, Tephritidae) are among the major constraints in commercial horticulture in many African developing countries. Knowledge of the tephritid spectrum in any given area is a prerequisite for the development of an IPM program to alleviate the pest problem. We studied the fruit fly diversity in four main agro-ecological zones which are significant fruit-producing areas in the Morogoro Region, Tanzania. Materials and methods. Fruit fly diversity was investigated for one year (October 2004 – October 2005). Parapheromones, synthetic food attractant and protein-bait traps were used to trap the flies at the different locations in Morogoro region, Tanzania. One mixed orchard was selected at each of four locations representing the different agro-ecological zones of the region. Results. The recently introduced alien species, Bactrocera invadens, and three indigenous pest species, Ceratitis rosa, Dacus bivittatus and D. punctatifrons, were found at all the four sites, while Bactrocera cucurbitae, Ceratitis cosyra, Dacus chiwira and D. humeralis were found in three out of the four sites. The Sokoine University of Agriculture (SUA) Horticulture Unit and Mikese sites had the highest species diversity while the Mkindo and Nyandira sites had the lowest diversity. The between-habitats diversity (Beta diversity) was similar among the SUA, Mkindo and Mikese sites. Only the Nyandira site had a higher dissimilarity in comparison with the other three sites. Discussion. The most abundant species at low- and mid-elevation sites was Bactrocera invadens while, at high elevation, Ceratitis rosa was the dominant species. Protein-baited traps attracted the highest diversity of fruit flies in comparison with the more specific parapheromones. The synthetic food attractant (three-component lure) was less efficient compared with the protein bait. The large dissimilarity at the Nyandira site is probably due to the different types of host fruits found and grown in high altitude areas (mainly temperate fruits). Fruit fly species associated with these types of fruits, e.g., Ceratitis rubivora and Trirhithrum coffeae, were found only at this site.
Résumé
Introduction. Les mouches des fruits (Diptera, Tephritidae) font partie des principales contraintes de l’horticulture commerciale dans de nombreux pays africains en voie de développement. La connaissance du spectre des tephritides dans un secteur donné est un préalable au développement d’un programme d’IPM permettant d’atténuer le problème parasitaire. Nous avons étudié la diversité des mouches des fruits dans quatre principales zones agro-écologiques qui sont des zones de production fruitière significative dans la région de Morogoro, Tanzanie. Matériel et méthodes. La diversité des mouches des fruits a été étudiée pendant une année (octobre 2004 à octobre 2005). Des pièges à paraphéromones, attractifs alimentaires synthétiques et appâts protéinés ont été utilisés pour attraper les mouches dans différents endroits de la région de Morogoro. Un verger composite a été choisi pour chacun des quatre lieux représentatifs des différentes zones agro-écologiques de la région. Résultats. L’espèce étrangère Bactrocera invadens, récemment introduite, et trois espèces nuisibles indigènes, Ceratitis rosa, Dacus bivittatus et D. punctatifrons, ont été trouvées aux quatre emplacements prospectés, alors que Bactrocera cucurbitae, Ceratitis cosyra, Dacus chiwira et D. humeralis étaient identifiées dans trois emplacements sur les quatre visités. Les sites de l’université d’horticulture et d’agriculture de Sokoine (SUA) et de Mikese ont montré la diversité d’espèces la plus élevée tandis que les localités de Mkindo et de Nyandira révélaient une plus basse diversité. La diversité intra-habitats (bêta diversité) a été la même pour les sites de SUA, Mkindo et Mikese. Seule la localité de Nyandira a révélé une dissimilitude plus importante que celle des trois autres localisations. Discussion. L’espèce la plus abondante à basse et moyenne altitudes a été Bactrocera invadens, alors que, à altitude élevée, Ceratitis rosa a été l’espèce dominante. Les pièges avec appât protéiné ont attiré la plus forte diversité de mouches des fruits par rapport aux parapheromones plus spécifiques. L’attractif alimentaire synthétique (appât à trois composants) a été moins efficace comparé à l’appât protéiné. La grande dissimilitude observée à Nyandira est probablement due aux différents types de fruits hôtes trouvés et cultivés dans ce lieu d’altitude élevée, fruits d’espèces tempérées principalement. Des espèces de mouches des fruits associées à ces types de fruits, Ceratitis rubivora et Trirhithrum coffeae, par exemple, n’ont été trouvées qu’à cet emplacement.
Key words: Tanzania / fruit trees / Tephritidae / fruit flies / biodiversity / Ceratitis / Bactrocera / Dacus / surveys / traps / identification
Mots clés : Tanzanie / arbre fruitier / Tephritidae / mouche des fruits / biodiversité / Ceratitis / Bactrocera / Dacus / enquête / piège / identification
© CIRAD, EDP Sciences, 2006