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Fruits
Volume 62, Number 4, July-August 2007
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Page(s) | 205 - 212 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/fruits:2007016 | |
Published online | 18 July 2007 |
Field evaluation of Cavendish banana cultivars propagated either by suckers or by tissue culture, over six crop cycles in the tropics
1
Dep. Agric. Appl. Econom., Univ. Georgia, Tifton, GA 31793, USA
2
Del Monte Fresh Produce SARL, BP 13275, Douala, Cameroon, West Africa
3
LifeLab (ECoBio Innovation Centre), PO Box 30603, Mayville 4058, Durban
4
University of Georgia, Tifton Campus,Tifton, GA 31793-0748, USA
Corresponding author: gfonsah@uga.edu
Received:
24
May
2006
Accepted:
21
February
2007
Introduction. Bananas are traditionally propagated by suckers: nevertheless, the advantage of using tissue-cultured plants for banana production has been demonstrated in recent years. Despite the large-scale use of micropropagated plants in the subtropical regions, little information is available on the performance of these crops in tropical countries. So we compared the yield potential of some Cavendish banana cultivars propagated either by traditional suckers or by tissue culture. Materials and methods. A randomized complete block experiment was established in a commercial plantation in Cameroon to compare the performance of three tissue-cultured banana plants of Grand Nain, Williams and Zelig cultivars and two conventionally-propagated plants of Grand Nain and Williams. Morphological, phenological and yield component data were collected for six crop cycles. Results. All the plants grew vigorously and produced quality exportable fruits. However, the tissue-cultured plants consistently produced heavier bunches and higher yields than the conventionally-propagated plants. The highest yields (65.92 t·ha–1 for Grand Nain, 64.60 t·ha–1 for Williams and 65.58 t·ha–1 for Zelig) were obtained for the tissue-cultured plants in the third crop cycle compared with 51.43 t·ha–1 and 59.02 t·ha–1 obtained for the traditionally-propagated Grand Nain and Williams plants, respectively. There were no significant yield differences between the plants of different origin in the second and fourth cycles, respectively. However, the tissue-cultured Williams and Zelig plants outperformed the other plants in the sixth crop cycle. Conclusion. The tissue-cultured plants of the three Cavendish cultivars studied performed better than the plants resulting from conventional suckers. The best cultivar for commercial plantation used, that is located in a tropical environment, was Williams. In general, to obtain an optimum benefit, we would recommend the use of tissue-cultured plants over a period of 6–7 years with good management practices.
Résumé
Introduction. Les bananiers sont traditionnellement propagés par rejets, néanmoins, l'avantage de l’utilisation de plants issus de micropropagation a été démontré en bananeraie au cours des dernières années. En dépit de l'utilisation à grande échelle de tels plants en régions subtropicales, peu d'informations sont disponibles sur les performances de tels bananiers dans les pays tropicaux. Nous avons donc comparé le potentiel de rendement de quelques cultivars de bananiers Cavendish propagés soit par rejets traditionnels, soit par culture de tissus. Matériel et méthodes. Une expérimentation en blocs complets randomisés a été mise en place dans une plantation commerciale du Cameroun pour comparer les performances de plants issus de la culture de tissus de trois cultivars de bananier (Grand Naine, Williams et Zelig) et de plants provenant de la multiplication traditionnelle de deux cultivars (Grande Naine et Williams). Des données morphologiques, phénologiques et de rendement ont été rassemblées sur six cycles de récolte. Résultats. Tous les plants se sont développés vigoureusement et ont produit des fruits de qualité exportable. Cependant, les plants issus de culture de tissus ont produit des régimes plus lourds et de meilleurs rendements que les plants d’origine conventionnelle. Les rendements les plus élevés (65,92 t·ha–1 pour Grande Naine, 64,60 t·ha–1 pour Williams et 65,58 t·ha–1 pour Zelig) ont été obtenus pour les plants issus de micropropagation en troisième cycle de récolte, alors que les plants de Grande Naine et de Williams multipliés de façon traditionnelle ont alors donné, respectivement, 51,43 t·ha–1 et 59,02 t·ha–1. Il n'y pas eu de différences significatives de rendement entre les plants de différentes origines en deuxième et quatrième cycle. Cependant, les plants de Williams et de Zelig issus de culture de tissus ont été supérieurs aux autres plants lors du sixième cycle de récolte. Conclusion. Les plants issus de la micropropagation des trois cultivars de Cavendish étudiés ont eu de meilleures performances que les plants résultant de rejets conventionnels. Le meilleur cultivar de la plantation commerciale étudiée, située dans un environnement tropical, a été Williams. Pour obtenir globalement un résultat optimal, nous recommanderions d’utiliser des plants issus de la culture de tissus, sur 6 à 7 ans, en leur assurant de bonnes pratiques de gestion.
Key words: Cameroon / Musa / varieties / plant propagation / propagation materials / ratooning / micropropagation / yields
Mots clés : Cameroun / Musa / variété / multiplication des plantes / matériau de multiplication / multiplication par rejet de souche / micropropagation / rendement
© CIRAD, EDP Sciences, 2007