Technical efficiency in the fresh fruit and vegetable sector: a comparison study of Italian and Spanish firms

¹ Techn. Univ. Cartagena, Dep. Account. Financ., Paseo Alfonso XIII, 50, 30203, Cartagena, Spain
² Techn. Univ. Cartagena, Dep. Bus. Econ., Paseo Alfonso XIII, 48, 30203, Cartagena, Spain
³ Univ. Bologna, Dip. Econ. Ing. Agrar., Viale G.Fanin 50, Bologna, Italy

Corresponding author: isidoro.guzman@upct.es

Received: 10 November 2008
Accepted: 10 February 2009

Abstract

Introduction. Agricultural cooperatives play an important socio-economic role in European (EU) countries, especially in the fresh fruit and vegetable sector. For this reason, in an economic perspective, the measurement of their efficiency has become an area of investigation which attracts great interest. Given that Spain and Italy are the biggest producers of fresh fruits and vegetables, the aim of this paper was to recognize the evolution of their technical efficiency. Materials and methods. Performance analysis in the economic field is rather controversial. Following Parkan (2002), it is possible to classify three main approaches to measure performance: index numbers; frontier methods and the non-parametric approaches. In this paper, efficiency was evaluated by applying the Data Envelopment Analysis (DEA) technique considering two separate frontiers. Through the AIDA database for Italian agricultural cooperatives and the SABI database for Spanish cooperatives, two different sets of 81 and 106 firms, respectively belonging to the fruit and vegetable sector, were selected over a five-year period (2001–2005). Results. The analysis of the DEA results underlines the higher ability of Italian cooperatives to calibrate and optimize the inputs, and to maximize the results (technical efficiency), as well as the ability of Spanish cooperatives to exploit scale economies. Conclusions. Over the period taken into consideration, the average value of global technical efficiency decreased for Spanish as well as Italian cooperatives. In the case of Spanish cooperatives, this situation is due to the loss of ability to calibrate and optimize the inputs, even if the considered firms reveal ability to develop scale economies. In the case of Italian cooperatives, the results reveal the substantial firm technical efficiency, even if scale inefficiency undermines the global efficiency.

Résumé

Introduction. Les coopératives agricoles jouent un rôle socio-économique important dans les pays européens (UE) et, en particulier, dans le secteur des fruits et légumes frais. Pour cette raison, d’un point de vue économique, la mesure de son efficacité est devenue un champ d'investigation qui suscite un grand intérêt. L'Espagne et l'Italie étant les plus grands producteurs de fruits et légumes frais de l’UE, mous avons cherché à étudier l'évolution de leur efficacité technique. Matériel et méthodes. L’évaluation des performances dans le domaine économique est plutôt controversée. Selon Parkan (2002), il est possible d’envisager trois approches principales pour mesurer ces performances : utilisation de nombres-indices ; méthodes des frontières, et méthodes non paramétriques. Dans cet article, l'efficacité du secteur a été évaluée à l’aide d’une analyse d'enveloppement des données (AED) en considérant deux frontières séparées. À partir de la base de données AIDA pour les coopératives agricoles italiennes et de la base de données SABI pour les coopératives espagnoles, deux ensembles différents de 81 et 106 sociétés, appartenant respectivement au secteur des fruits et des légumes, ont été choisis sur une période de cinq ans (2001–2005). Résultats. L'analyse des résultats de l’AED a mis en évidence une capacité plus élevée des coopératives italiennes à calibrer et à optimiser les intrants et à maximiser les résultats (efficacité technique) aussi bien qu’une capacité des coopératives espagnoles à utiliser des économies d'échelle. Conclusions. Au cours de la période prise en compte, la valeur moyenne de l'efficacité technique globale a diminué pour les coopératives espagnoles comme pour les coopératives italiennes. Dans le cas des coopératives espagnoles, cette situation est due à une perte de la capacité à calibrer et optimiser les intrants, même si les sociétés considérées ont la capacité de développer des économies d'échelle. Dans le cas des coopératives italiennes, les résultats indiquent une efficacité technique substantielle des entreprises, même si l'inefficacité d'échelle mine l'efficacité globale.