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Fruits
Volume 63, Number 6, November-December 2008
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Page(s) | 335 - 348 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/fruits:2008035 | |
Published online | 29 November 2008 |
The mango tree in central and northern Benin: cultivar inventory, yield assessment, infested stages and loss due to fruit flies (Diptera Tephritidae)
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CIRAD-Persyst, UPR HortSys, IITA, 08 BP 09 32, Cotonou, Bénin
2
CIRAD, UMR Moïsa, Blvd. la Lironde, 34398 Montpellier, France
Corresponding author: j.vayssieres@cgiar.org
Received:
11
March
2008
Accepted:
14
May
2008
Introduction. The mango tree is of prime importance to the rural economy of central and northern Benin since it provides food and crucial nutriments at the end of the dry season. However, mango producers in Benin are confronted with two problems that are closely connected: deterioration of fruit quality by fruit flies and the inadequacy of postharvest methods. In the Sudanian zone of Benin, fruit flies (Diptera Tephritidae) are highly responsible for major production losses. Materials and methods. An inventory of all present cultivars and yields of main mango cvs. (Gouverneur, Eldon, Dabshar, Kent, Smith, Keitt and Brooks) was carried out in Benin on 7 000 fruits near Parakou (Borgou) during the years 2005 and 2006. Sampling of 3 000 young fruits (length range 13–26 mm) was carried out in 2006 in order to detect some very early tephritid attacks. A loss assessment of pre-ripening and ripening fruits was also carried out on 7 750 fruits in 2006. Results and discussion. We identified 29 cultivars in the district of Borgou where 75% of the mango orchards of Benin are situated. Most of these use the ‘gatherer’ production system. The early Gouverneur cultivar had the lowest yield (1.8 t·ha–1), and the late Brooks cultivar had the highest yield (10.4 t·ha–1). Small and immature young fruits allowed development of both C. cosyra and B. invadens in February and March, i.e., before the mango season itself: this result could be a useful result for pest control. For the pre-ripening and ripening stages, average losses due to tephritid varied from 0.34 t·ha–1 to 6.5 t·ha–1 depending on cultivar type, resulting in considerable loss of income for small planters. Taking all cultivars together, losses stood at 17% in early April and exceeded 70% at mid-June. By the middle of the crop year, over 50% losses were recorded. The seasonal cultivar Eldon and late cultivars (Keitt and Brooks) were the most infested. Conclusion. In the Sudanian zone of Benin, the two main species of Tephritidae that have a high economic impact on mango trees are B. invadens and C. cosyra. Our preliminary observations and calculations will be used in a forthcoming article to calculate the economic injury level of these fruit flies.
Résumé
Introduction. Le manguier occupe une place particulièrement importante dans l’économie rurale des zones centrales et septentrionales du Bénin. Pendant la fin de la saison sèche, la mangue constitue un apport nutritionnel fondamental par sa forte teneur en nutriments. Mais, au Bénin, les producteurs de mangues sont confrontés à deux contraintes étroitement liées l’une à l’autre : défaut de qualité du fruit imputable aux mouches des fruits et insuffisance de techniques adéquates de « post-récolte ». Dans la zone soudanienne béninoise, les mouches des fruits (Diptera Tephritidae) sont la contrainte majeure responsable de pertes considérables de production. Matériel et méthodes. L’inventaire des cultivars présents au Mali et les estimations de rendements des principaux cultivars de manguier (Gouverneur, Eldon, Dabshar, Kent, Smith, Keitt, Brooks) ont été menés sur 7000 fruits autour de Parakou durant les années 2005 et 2006. Des échantillonnages de 3000 petits fruits (de 13 mm à 26 mm) ont été réalisés en 2006 afin de savoir quels étaient les stades les plus précoces à être attaqués. Des estimations de pertes au niveau des stades de pré-maturité et maturité de 7 750 fruits ont été également faites en 2006. Résultats et discussion. Nous avons identifié 29 cultivars dans le département du Borgou qui concentre environ 75 % des vergers de manguiers du Bénin. La plupart d’entre eux appartiennent à un système de production de « type cueillette ». Le cultivar précoce Gouverneur (1,8 t·ha–1) a eu le plus faible rendement et le cultivar tardif Brooks a eu le rendement le plus élevé (10,4 t·ha–1). Les petits fruits immatures ont permis le développement complet de C. cosyra comme de B. invadens durant les mois de février et mars, soit bien avant la campagne mangue ; cela pourrait avoir des applications sur la lutte. Pour les stades de pré-maturité et maturité des fruits, les pertes moyennes dues aux Tephritidae ont varié de 0,34 t·ha–1 à 6,5 t·ha–1 selon les cultivars et elles ont occasionné une perte de revenus considérable pour les petits planteurs. En prenant en compte la moyenne de tous les cultivars, les pertes atteignent 17 % en début d’avril pour dépasser 70 % à la mi-juin. Plus de 50 % de pertes ont été enregistrés au milieu de la campagne de mangue. Le cv. de saison Eldon et les cv. tardifs (Keitt, Brooks) ont été les plus infestés. Conclusion. Les deux espèces majeures de Tephritidae d’intérêt économique pour le manguier dans le Nord du Bénin sont B. invadens et C. cosyra. Cette étude préliminaire devrait servir de base au calcul d’un seuil économique de nuisibilité de ces Tephritidae du manguier dans un prochain article.
Key words: Benin / Mangifera indica / plant developmental stages / Tephritidae / Bactrocera invadens / Ceratitis cosyra / varieties / yields / insect stings / crop losses
Mots clés : Bénin / Mangifera indica / stade de développement végétal / Tephritidae / Bactrocera invadens / Ceratitis cosyra / variété / rendement / piqûre d'insecte / perte de récolte
© CIRAD, EDP Sciences, 2008