Issue |
Fruits
Volume 64, Number 4, July-August 2009
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Page(s) | 207 - 220 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/fruits/2009016 | |
Published online | 02 September 2009 |
The mango tree in central and northern Benin: damage caused by fruit flies (Diptera Tephritidae) and computation of economic injury level
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CIRAD, Persyst, UPR Hortsys, IITA, 08 BP 0932, Cotonou, Bénin
2
IITA, 08 BP 09 32, Cotonou, Benin
3
CIRAD-ES, UMR Moïsa, TA C-99 / 15, 34398 Montpellier Cedex 5, France
Corresponding author: j.vayssieres@cgiar.org
Received:
11
March
2008
Accepted:
10
April
2009
Introduction. In the southern Sudanian zone of Benin, fruit flies are major pests and responsible for considerable yield losses in mango production. The two main species of economic importance affecting mango trees in Benin are Ceratitis cosyra and Bactrocera invadens. During the 2006 crop year and across seven main cultivars, losses stood at 17% in early April and exceeded 70% in mid-June. By the middle of the crop year, over 50% of losses occurred in mango orchards. Materials and methods. The Stone and Pedigo method was used to compute the economic injury level, using variables such as pest control costs, level of losses and mango prices. Results and discussion. The Economic Injury Level (EIL) was highly variable. For the cultivar Kent, for example, it varies from (30 to 75) fruit flies captured per ha and per week, whereas for Keitt the level ranges from (24 to 57) fruit flies·ha–1·week–1. EIL variability depends among other things on market price fluctuation. This method is based on the early introduction of detection traps in mango orchards. A weekly monitoring of trapped fruit flies is used to compute the EIL and make a decision about pest control. Pest control (GF-120 in this case) is recommended if the gross returns exceed production costs. If the number of trapped fruit flies is below the EIL, a treatment is not recommended because pest control will not be profitable. Conclusion. The EIL is an accurate tool to set the optimal (economic) timing of pest control treatment in mango orchards. These preliminary results should lead to the introduction of integrated pest management (IPM) activities to deal with the fruit fly species that are threatening the profitability of mango production in central and northern Benin.
Résumé
Introduction. Dans la zone soudanienne méridionale du Bénin les mouches des fruits constituent la contrainte phytosanitaire majeure pour le manguier et sont responsables de pertes de production considérables. Les deux principales espèces de mouches des fruits d’intérêt économique sont Ceratitis cosyra et Bactrocera invadens. Durant la campagne 2006, les pertes moyennes enregistrées au niveau de sept cultivars étaient de 17 % en début avril et dépassèrent 70 % à partir de mi juin. Le seuil de 50 % de pertes a été enregistré et dépassé en milieu de la campagne. Matériel et méthodes. La formule de Stone et Pedigo a été utilisée pour calculer le seuil économique de nuisibilité en utilisant des variables clés telles les coûts des traitements phytosanitaires, les pertes de rendement et les différents prix du marché pour les mangues. Résultats et discussion. Le seuil économique de nuisibilité a été très variable. Pour le cultivar Kent par exemple, ce seuil a fluctué entre (30 et 75) mouches des fruits par hectare et par semaine, alors qu’il a varié de (24 à 57) mouches pour le cultivar Keitt. Un facteur important affectant le seuil économique de nuisibilité est la fluctuation des prix du marché. La méthode est basée sur la mise en place précoce d’un piégeage de détection des mouches dans les vergers de manguiers. La collecte et le dénombrement hebdomadaire des mouches capturées dans les pièges permettront de savoir si le seuil économique de nuisibilité a été dépassé ou non. Dans l’affirmative, des méthodes de lutte déjà validées (les traitements par taches avec le GF-120 dans le cas présent) devront être mises en œuvre avec une résultante économique globalement positive. Si le nombre de mouches capturées par hectare et par semaine est inférieur au seuil, les traitements ne sont pas recommandés car la lutte n’est alors pas rentable. Conclusion. Ces résultats préliminaires devraient faciliter la mise en œuvre d’un programme de lutte intégrée contre les espèces de mouches des fruits d’intérêt économique du manguier au Bénin.
Key words: Benin / Mangifera indica / integrated pest management / Bactrocera invadens / Ceratitis cosyra / damage / crop losses / market prices / economic thresholds
Mots clés : Bénin / Mangifera indica / gestion intégrée des ravageurs / Tephritidae / Bactrocera invadens / Ceratitis cosyra / dégât / perte de récolte / prix du marché / seuil économique
© CIRAD, EDP Sciences, 2009