Variation of Loranthaceae impact on Vitellaria paradoxa C. F. Gaertn. fruit yield in contrasting habitats and implications for its conservation

Variation de l'impact des loranthacées sur le rendement en fruits de Vitellaria paradoxa C.F. Gaertn. dans des habitats différentiés et implications pour sa conservation.

Variación del impacto de Loranthaceae en el rendimiento en frutos de Vitellaria paradoxa C.F. Gaertn en los hábitats diferenciados, e implicaciones para su conservación.

¹ Lab. Appl. Ecol., Fac. Agron. Sci., Univ. Abomey Calavi, 01 BP 526, Cotonou, Benin,
houehanout@yahoo.fr
² Mo. Bot. Garden, P.O. Box 299, St. Louis, MO, 63166-0299 U.S.A.

^* Correspondence and reprints

Received: 18 January 2012
Accepted: 3 April 2012

Abstract

Introduction. Shea tree (V. paradoxa C.F. Gaertn.), a species endemic to the Sudanian savanna woodlands, is dominant in the parklands of West Africa where it is of great socioeconomic importance. However, shea tree has been reported in recent decades to be threatened by plant parasites, Loranthaceae. Our study aimed to assess possible variation of the impact of these parasites on shea tree fruit yield in two contrasting habitats. Materials and methods. We selected 41 weakly and 41 heavily infected shea tree individuals, of similar size, in a protected area as well as in its adjacent parklands. Shea tree traits such as diameter at breast height, canopy diameter, tree height, canopy height, number of fruit yielded, number of parasite stumps per tree and an impact index ratio were assessed on each shea tree individual. Two-way ANOVA was performed to compare parasite impact on shea tree fruit yield in relation to habitat. Hierarchical cluster, canonical discriminant and one-way ANOVA analyses were used to show quantitative traits that characterize shea tree groups from habitats. Results. Loranthaceae did not reduce fruit yield significantly either in the parklands or in the protected area. Quantitative traits tended to discriminate all pooled shea trees in relation to habitats. Shea tree individuals in parklands were characterized mostly by the highest value of number of infected stumps per tree and of the impact index ratio, suggesting that many shea tree individuals in parklands were sensitive to Loranthaceae impact on their fruit yield. Conclusion. These findings were helpful for implementing some shea tree conservation plans.

Résumé

Introduction. Le karité (V. paradoxa CF Gaertn.), une espèce endémique des forêts de la savane soudanienne, prédomine dans les parcs d’Afrique de l’Ouest où la plante a une grande importance socio-économique. Cependant, au cours des dernières décennies, le karité s’est révélé menacé par des loranthacées, parasites de végétaux. Notre étude a cherché à comparer l’incidence de ces parasites sur le rendement en fruits d’arbres de karité dans deux habitats différentiés. Matériel et méthodes. Nous avons sélectionné 41 individus de karité faiblement infectés et 41 individus fortement infectés, de taille similaire, dans deux habitats : une zone de végétation protégée et des parcelles adjacentes non protégées. Certaines caractéristiques des karités comme le diamètre des troncs à hauteur de poitrine, le diamètre de la canopée, la hauteur des arbres, la hauteur de la canopée, le nombre de fruits récoltés, le nombre de souches de parasites par arbre et un indice calculé évaluant l’impact du parasite sur la production de l’arbre ont été mesurés sur chaque individu de karité sélectionné. Une ANOVA à deux voies a été réalisée pour comparer l’impact des parasites sur le rendement en fruits des karités selon l’habitat. Des analyses de classification hiérarchique, canonique discriminante et ANOVA unidirectionnelle ont été utilisées pour mettre en évidence les caractères quantitatifs caractérisant les groupes de karité dans les habitats. Résultats. L’impact des loranthacées sur le rendement en fruits des arbres n’a pas été significativement différent dans les deux habitats considérés. Les caractères quantitatifs ont eu tendance à discriminer des groupes d’arbres de karité dans les deux habitats. Les individus de karité des parcelles non protégées ont été principalement caractérisés par un plus grand nombre de souches de plantes parasites par arbre et par un indice d’impact sur le rendement plus fort, ce qui suggère que, dans ces parcelles, de plus nombreux plants de karité ont été sensibles à l’impact des loranthacées sur leur rendement en fruits. Conclusion. Ces résultats ont été utiles pour mettre en œuvre des plans de conservation des arbres de karité.

Resumen

Introducción. El karité (V. paradoxa CF Gaertn.), una especie endémica de los bosques de la sabana de Sudán, predomina en los parques de África occidental, donde la planta posee una gran importancia socio económica. Sin embargo, a lo largo de las últimas décadas, el karité resultó estar amenazado por Loranthaceae, parásitos de vegetales. Nuestro estudio pretendió comparar el índice de estos parásitos en el rendimiento en frutos de árboles de karité, en dos hábitats diferenciados. Material y métodos. Seleccionamos 41 individuos de karité poco infectados y 41 individuos muy infectados, de tamaño similar, en dos hábitats: una zona de vegetación protegida y parcelas adyacentes no protegidas. En cada individuo de karité seleccionado, se midieron ciertas características de los karités, tales como el diámetro de los troncos a la altura del pecho, el diámetro de la canopea, la altura de los árboles, la altura de la canopea, el número de frutos cosechados, el número de cepas de parásitos por árbol y un índice calculado, evaluando el impacto del parásito en la producción del árbol. Se realizó un análisis de la varianza, ANOVA, de dos vías para comparar el impacto de los parásitos en el rendimiento en frutos de karité, según el hábitat. Se emplearon análisis de clasificación jerárquica, canónica discriminante y ANOVA unidireccional para poner de manifiesto los caracteres cuantitativos que caracterizan los grupos de karité en los hábitats. Resultados. El impacto de Loranthaceae en el rendimiento en frutos de los árboles no fue significativamente diferente en los dos hábitats considerados. Los caracteres cuantitativos tendieron a discriminar a ciertos grupos de árboles de karité en ambos hábitats. Los individuos de karité de las parcelas no protegidas se caracterizaron principalmente por un mayor número de cepas de plantas parásito por árbol y por un índice de impacto en el rendimiento mayor, lo que sugiere que, en estas parcelas, un mayor número de plantas de karité fueron sensibles al impacto de Loranthaceae en su rendimiento en frutos. Conclusión. Estos resultados se emplearon para poner en marcha planes de conservación de los árboles de karité.