Issue |
Fruits
Volume 71, Number 5, September-October 2016
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Page(s) | 299 - 306 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/fruits/2016021 | |
Published online | 25 August 2016 |
Original article
Effect of supplementary pollination by different pollinizers on fruit set and nut physicochemical traits of ‘Supernova’, a self-compatible almond
Effet d’une pollinisation complémentaire par différents pollinisateurs sur la mise à fruit et les caractéristiques physico-chimiques des amandes de l’amandier auto-compatible ‘Supernova’
1 Horticulture and Landscape
Department, Faculty of Agriculture, Malayer University, P.O. Box 65719 - 95863
Malayer,
Iran
2 Horticultural Departments of Seed and
Plant Improvement Institute (SPII), P.O. Box 31585 - 4119
Karaj,
Iran
* Corresponding author:
m.rasouli@malayeru.ac.ir
Received:
7
July
2015
Accepted:
18
May
2016
Introduction. Most commercial almonds are self-incompatible and growing these cultivars would increase orchard management costs. Self-compatible almond cultivar cultivation seems to be the solution to increase the yield and reduce the production costs. Materials and methods. In this study, the self–compatible almond cultivar Supernova was used as a seed parent and hand pollinated by the pollen of ‘Shahrood 21’, ‘Shahrood 12’, ‘Fra Giulio Grande’, ‘4–10’, ‘11–5’, and ‘Supernova’ itself. Also, two pollination methods were used, using ‘Supernova’ non–emasculated vs. emasculated flowers. Pollen tube growth of these pollinizers was studied by fluorescent microscopy at different times from flower samples harvested at 24, 48, 72, 96 and 120 h after hand pollination. The composition of fatty acids and the main characteristics of the fruit in the seed parent ‘Supernova’ were recorded after fruit harvest. Results and discussion. Although all pollens of the used pollinizers were compatible on ‘Supernova’ and had satisfied fruit set, significant differences were observed among pollinizers in stages 2 and 3. The highest fruit set was achieved when ‘Shahrood 21’ pollen was used, while the lowest fruit setting was recorded in ‘Supernova’ by self-pollination. Microscopic observation at 120 h after pollination revealed that pollen tubes of all pollinizers reached the ovary of ‘Supernova’. In this study, fatty acid content was varied with oleic acid between 70.11 to 77.76%, linoleic acid from 4.0% to 5.5%, palmitic acid from 6.17 to 6.73%, stearic acid from 1.50 to 1.91%, palmitoleic acid from 0.40% to 0.47%, arachidic acid from 0.1 to 0.4%, gadoleic acid from 0.05 % to 0.06% and total oil content was between 50.25 to 51.59%. Conclusion. This experiment revealed that different pollen sources had a significant effect on fruit setting, but not in the oil content and fatty acid composition of the seed parent kernels.
Résumé
Introduction. La plupart des amandes commerciales sont auto-incompatibles et la culture de ces cultivars augmenterait les coûts de gestion des vergers. La culture de cultivars d’amandier auto-compatibles semble être la solution pour augmenter le rendement et réduire les coûts de production. Matériel et méthodes. Dans cette étude, le cultivar d’amandier auto-compatible ‘Supernova’ a été utilisé en tant que parent semencier pollinisé à la main par le pollen de « Shahrood 21 », « Shahrood 12 », « Fra Giulio Grande », « 4–10 », « 11–5 » et « Supernova » lui-même. En outre, deux méthodes de pollinisation ont été utilisées selon que les fleurs de « Supernova » étaient émasculées ou non. La croissance du tube pollinique de ces pollinisateurs a été étudiée par microscopie à fluorescence à différents stades à partir d’échantillons de fleurs récoltées 24, 48, 72, 96 et 120 h après pollinisation. La composition en acides gras et les principales caractéristiques du fruit généré sur le pied-mère «Supernova» ont été enregistrées après récolte. Résultats et discussion. Si tous les pollens des pollinisateurs utilisés se sont montrés compatibles avec « Supernova » et ont conduit au stade nouaison de façon satisfaisante, des différences significatives ont toutefois été observées entre pollinisateurs aux stades 2 et 3. Le taux de mise à fruit le plus élevé a été atteint avec le pollen de «Shahrood 21», tandis que le plus bas a été enregistré avec « Supernova » en auto–pollinisation. L’observation au microscope 120 h après pollinisation a révélé que les tubes polliniques de tous les pollinisateurs ont atteint l’ovaire de «Supernova». L’étude de la teneur en acides gras a montré des variations de l’acide oléique entre 70,11 à 77,76 %, l’acide linoléique de 4,0 % à 5,5 %, l’acide palmitique de 6,17 à 6,73 %, l’acide stéarique de 1,50 à 1,91 %, l’acide palmitoléique de 0,40 % à 0,47 %, l’acide arachidique de 0,1 à 0,4 %, l’acide gadoléique de 0,05 % à 0,06 %, pour une teneur totale en huile comprise entre 50,25 à 51,59 %. Conclusion. Cette expérience a révélé que les différentes sources de pollen ont un effet significatif sur la nouaison, et pas sur la composition en acide gras ni sur la teneur en huile des amandes parentales.
Key words: Iran / almond / Prunus dulcis / pollen germination / sexual compatibility / Sf allele / fruit quality / nutritional value
Mots clés : Iran / amandier / Prunus dulcis / germination pollinique / compatibilité sexuelle / allèle Sf / qualité du fruit / valeur nutritionelle
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