Article original

Effects of indol butyric acid concentration on propagation from cuttings of papaya cultivars ‘Golden’ and ‘Uenf/Caliman 01’

¹ Laboratory of Plant Breeding, PPGAT, Fed. Univ. Espírito St., São Mateus, 29932-540, ES, Brazil
² Section of Plant Physiology, CCTA, State North Flum. Darcy Ribeiro, Campos dos Goytacazes, 28013-602, RJ, Brazil
³ Caliman Agrícola S/A, Linhares, 29900-970, ES, Brazil
⁴ Agronomy Department, University of Almería, ceiA3, Ctra. Sacramento s/n, Almería, Spain

^* Corresponding author: jcuevas@ual.es

Received: 28 January 2015
Accepted: 24 June 2015

Abstract

Introduction. Papaya is one of the very few fruit crops multiplied by seed. Unfortunately, the use of seedlings hampers the preservation of favorable plant characteristics and delays the appearance of the first flowers. In addition, the polygamous nature of papaya imposes planting 3-4 seedlings per hole in order to be certain of obtaining the right sex type. These shortcomings can be circumvented by clonal multiplication. This work aimed to multiply selected papaya cultivars from cuttings using the rooting promoting auxin indole-3-butyric acid (IBA). Materials and methods. Two experiments were conducted; the first one followed a completely randomized factorial design, with cultivars ’Golden’ and ‘Uenf/Caliman 01’ as levels of the first factor, and 0, 500, 1,000, 1,500, and 2,000 ppm IBA as levels of the second factor. In this first trial, rooted cuttings of ‘Uenf/Caliman 01’ were taken to the field and compared to seedlings soon after planting and 4.5 months later. In the second experiment, IBA levels were increased aiming to enhance rooting percentage. Physiological assessments of rooted cuttings were also performed in this second experiment. Results and discussion. A concentration of 3,000 ppm IBA gave the best results for ‘Golden’, while lower concentration (1,500 ppm) seemed indicated for ‘Uenf/Caliman 01’. Rooting success in ‘Uenf/Caliman 01’ was improved by using cuttings obtained from beheaded mother plants. The analyses showed that a few roots were sufficient to maintain good water status and photosynthetic rate in new plantlets. Conclusion. Plants propagated from cuttings had early flowering and produced first fruits at a lower height than seedlings in the field.

Résumé

Introduction. Le papayer est l’une des rares cultures fruitières multipliée par graines. Malheureusement, l’utilisation de semences ne permet pas la préservation des caractéristiques génétiques de la plante, en particulier les traits favorables, et retarde l’apparition des premières fleurs. En outre, le statut de plante mâle ou femelle impose de planter 3-4 papayers par trou de plantation afin d’être certain d’obtenir le type sexuel voulu. Ces lacunes peuvent être contournées par la multiplication clonale. Ce travail a pour objectif de multiplier végétativement des cultivars sélectionnés de papayer à l’aide de l’auxine d’enracinement, l’acide indole-3-butyrique auxine (AIB). Matériel et méthodes. Deux expériences ont été menées : la première suit une combinaison factorielle totalement aléatoire, avec les cultivars ‘Golden’ et ‘UENF/Caliman 01’ comme facteurs de premier niveau, et les concentrations en AIB (0, 500, 1 000, 1 500, et 2 000 ppm) comme facteurs de deuxième niveau. Dans ce premier essai, les boutures racinées de ‘UENF/Caliman 01’ ont été transférées en plein champ et comparées à des plants issus de semis peu après germination ou âgés de 4,5 mois. Dans la deuxième expérience, les concentrations d’AIB ont été augmentées dans le but d’améliorer le pourcentage d’enracinement. L’évaluation physiologique des boutures racinées a également été effectuée dans ce deuxième essai. Résultats et discussion. La concentration de 3 000 ppm d’AIB a montré les meilleurs résultats pour ‘Golden’, alors qu’une concentration inférieure (1 500 ppm) semblait mieux indiquée pour ‘UENF/Caliman 01’. La qualité de l’enracinement de ‘UENF / Caliman 01’ a été améliorée en utilisant des boutures obtenues à partir de plantes mères décapitées. Les analyses ont montré que quelques racines étaient suffisantes pour maintenir un bon état hydrique et un taux de photosynthèse suffisant chez les nouvelles boutures. Conclusion. Les plantes multipliées par bouturage ont présenté une floraison précoce et ont produit les premiers fruits à une hauteur inférieure à celle de plantes issues de semis dans le même champ.